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Sénégal : Baisse de 19,1% des exportations de biens au mois de Mai 2015

Mardi 14 Juillet 2015

Les exportations de biens sont estimées à 107 milliards au mois de mai 2015 contre 132,3 milliards le mois précédent, soit une baisse de 19,1% (-25,3 milliards). La DPEE explique cette situation par la contraction des ventes à l’étranger de ciment (-2,4 milliards), d’or brut (-3,0 milliards), de produits pétroliers (-6,6 milliards) et d’acide phosphorique (-13,9 milliards). 
Par contre, les exportations des produits alimentaires ont connu une hausse de 10,5% (+3,3 milliards). De même que les ventes à l’étranger de produits halieutiques et arachidiers qui  se sont améliorées respectivement de 3,6 milliards et 2,4 milliards en variation mensuelle. Toutefois, les exportations de fruits et légumes ont régressé de 3,3 milliards. 
La DPEE nous informe qu’en glissement annuel, les exportations de biens ont baissé de 7,6% (-8,8 milliards) au mois de mai 2015, à cause de la contraction des exportations d’acide phosphorique (-4,4 milliards) et de produits pétroliers (-24,1 milliards). Par contre, cette baisse a été, notamment, atténuée par les exportations de produits alimentaires qui se sont inscrites en hausse de 58,3% (+12,8 milliards). 
 En cumul sur les cinq premiers mois de 2015, la valeur des exportations de biens s’est améliorée de 68,8 milliards, s’établissant à 599,7 milliards contre 530,8 milliards sur la même période un an auparavant.  Pour la DPEE, cette situation est liée principalement à l’accroissement des exportations de produits alimentaires (+57,9 milliards), d’acide phosphorique (+7,3 milliards), de ciment (+6,5 milliards) et d’or brut (+3,6 milliards). Par contre, les ventes à l’étranger de produits pétroliers se sont repliées de 40,7 milliards (-44,3%) sur la période. 

Fiscalité internationale et développement mondial

Mardi 14 Juillet 2015

Le plus gros problème du système actuel est qu'en taxant les filiales de multinationales comme autant d'entités distinctes, il laisse beaucoup de champ libre aux entreprises mondiales pour esquiver leurs obligations fiscales. Les efforts de réforme dirigés par l'OCDE, à la demande du G-20, représentent des tentatives louables de s'attaquer à ce que l'on appelle « l'érosion de l'assiette fiscale et les transferts artificiels de bénéfices Â» (base erosion and profit shifting ou BEPS). Pourtant ces efforts ne vont pas assez loin. Le livrable le plus significatif de l'initiative BEPS  de l'OCDE figure dans ses nouvelles exigences de déclaration  pays par pays, qui obligent les multinationales à fournir chaque année des informations globales, dans chaque juridiction où elles ont une activité, en rapport avec l'attribution mondiale de revenus et avec les impôts payés. Elles doivent également fournir des informations sur les entités qui font des affaires sur chaque territoire ainsi...

 

Emission Obligations du Trésor : L`Etat du Sénégal met sur le marché 30.000 millions

Mardi 14 Juillet 2015

D’une durée de 60 mois, la date de valeur est le mercredi 15 juillet 2015. La valeur nominale unitaire est de 10.000 fcfa  et la valeur du taux d’intérêt est de 5.90%. 
L’échéance est fixée au mercredi 15 juillet 2020 et le remboursement de ces obligations se fera  par amortissement constant après un différé d’un an. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d'un taux de 5,90% l'an dès la première année. 
Pour rappel, la dernière intervention à 5 ans dans l'Union est ressortie à un niveau de rendement de 6,15% (Togo le 9 juillet 2015)  et les tombées prévues du Sénégal au  cours du mois de juillet 2015 s'élèvent à 15 milliards. 

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Retour sur investissement : La SOLIBRA paiera 845,444 millions FCFA de dividendes le 23 juillet 2015

Lundi 13 Juillet 2015

Cela correspond à un dividende net par action de 2734 FCFA. Pour en arriver là, la SOLIBRA a dû réaliser un bénéfice de 11,499 milliards FCFA au 31 décembre 2014 contre 17,697 milliards FCFA en 2013, soit une forte baisse de 6,198 milliards FCFA. Le chiffre d’affaires de la société est aussi en baisse de plus de 10 milliards FCFA, passant de 151,364 milliards en 2013 à 141,961 milliards un an plus tard. Quant aux charges totales, elles se situent à 109,416 milliards FCFA contre 104,997 milliards FCFA en 2013. La même tendance à la baisse caractérise la valeur ajoutée qui se situe à 44,749 milliards contre 49,047 milliards en 2013. 
Pour sa part, le résultat d’exploitation passe e 24,511 milliards durant l’exercice 2013 à 17,257 milliards au terme de l’exercice sous revue

Sénégal: Hausse des exportations de 3,2 milliards en Mai 2015

Lundi 13 Juillet 2015

Selon  cette institution, les exportations du Sénégal vers l’UEMOA ont connu une hausse de 11,4%. Elles sont estimées à 32,1 milliards au mois de mai 2015 contre 28,7 milliards le mois précédent, soit une hausse  3,2 milliards. 
 

Elles ont représenté 30% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du mois de mai 2015 contre 21,8% un mois auparavant, soit un gain de 8,2 points de pourcentage, selon toujours la même source. Toutefois, la part du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’Union, est passée de 55,3% à 46,6% sur la période, soit une perte de 8,7 points de pourcentage. 

 

La Dpee explique essentiellement par les exportations de ciment qui ont représenté 43,8% des produits exportés vers ce pays en mai 2015, contre 46,3% le mois précédent. 

Fiscalité internationale et développement mondial

14 Juillet 2015

Le plus gros problème du système actuel est qu'en taxant les filiales de multinationales comme autant d'entités distinctes, il laisse beaucoup de champ libre aux entreprises mondiales pour esquiver leurs obligations fiscales. Les efforts de réforme dirigés par l'OCDE, à la demande du G-20, représentent des tentatives louables de s'attaquer à ce que l'on appelle « l'érosion de l'assiette fiscale et les transferts artificiels de bénéfices Â» (base erosion and profit shifting ou BEPS). Pourtant ces efforts ne vont pas assez loin. 
Le livrable le plus significatif de l'initiative BEPS  de l'OCDE figure dans ses nouvelles exigences de déclaration  pays par pays, qui obligent les multinationales à fournir chaque année des informations globales, dans chaque juridiction où elles ont une activité, en rapport avec l'attribution mondiale de revenus et avec les impôts payés. Elles doivent également fournir des informations sur les entités qui font des affaires sur chaque territoire ainsi que sur les activités économiques auxquelles elles participent. 
Mais un tel mode de déclaration s'appliquera seulement aux entités ayant des revenus supérieurs à 750 millions d'euros (845 millions de dollars) et ne sera pas rendu public. En outre, les pays doivent se conformer à certaines conditions d'accès à l'information : une structure qui ne bénéficiera pas à la plupart des pays en voie de développement. 

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