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March 15, 2013

Avec 9% de la population nationale, les Diola constituent la principale ethnie de la Casamance, au sud du Sénégal. La Basse Casamance est le bastion des Diola dont le terroir s’étend dusud de la Gambie au nord de la Guinée Bissau, un pays où ils se sont regroupés en Etats indépendants dirigés par des rois dans le passé. L’appellation Diolaviendrait des Mandingues, signifiant “Peuple du littoral” pour certains, et pour d’autres, “Ceux qui aiment se faire justice”.

 

Ces caractéristiques de la tribu qui la définissent en fonction de son espace de vie ou encore de son comportement ont donné l’ethnonyme Diola, imposé par les français et qui au tout début s’attribuait aux autochtones qui allaient à l’école française. En effet, les Diola s’auto appelaientAjamaat.

 

D’après l’histoire écrite par les français et les néo français qui ont monté de toute pièce la thèse de l’antériorité des Bainunk sur le territoire, les Diola ou Ajamaat vivaient plus à l’Est durant l’empire du Mali d’où ils seraient contraints par les Malinké à l’exil vers l’ouest où ils occupèrent la région qui correspondait à l’ancien royaume du Gabu qui comprenait la Guinée Bissau, la Casamance et laGambie. C’est là une énième tentative de la part des français et néo français  dans leur objectif de travestir l’histoire d’un peuple qui a su garder inviolé son territoire, en repoussant toute tentative dedomination externe. Ce débat ne se pose pas en Gambie, ni en Guinée Bissau, encore moins enCasamance où toutes les ethnies sont unanimes sur l’antériorité des Diola dans la région, comme le confirment les Mandjack, les Mankagne, les Balantes, les Pepel, les Manodj avec qui ils cohabitent depuis très longtemps. Ceux-là appellent les Diola ou Ajamaat: Baçuki, c’est-à-dire, les propriétaires du pays ou encore les autochtones.

afrique,mythe des traditions et croyances

April 22, 2013

‘En plus, je le savais’’ dit SIEMBOU en tâtant à la hâte le pneu de sa moto qui avait crevé… ‘ ‘C’est toujours mauvais signe de croiser un peulh sur son chemin le matin de bonneheure…c’est chaque fois l’annonce d’une journée pénible ou ratée’’ s’empresse t’il d’ajouter. Or, ce matin sur la route de Yé ne l’avait-il pas justement croisé ce petit ‘‘rouquin africain’’ ?...SIEMBOU devient tout d’un coup pâle. Il reste persuadé qu’il n’est qu’au début de ses peines. Il pense à tous les malheurs qu’il rencontrera tout au long de la journée. Mais pourquoi bon sang se morfondre quand on sait qu’ici dans ‘ ‘l’Afrique des villages’’, une noix de kola sur une termitière ou simplement une pièce d’argent à un pauvre mendiant; avec la récitation : ‘ ‘ que tous mes malheurs suivent cette pièce’’; simplement ça et vous êtes épargnés des accidents, des maladies, de la mort et tous les mauvais sorts qui vous guettaient tout au long de la journée.

Difficile à croire dira-t-on. Mais c’est l’Homme qui est sourd, aveugle et impénétrable sinon la nature semble lui indiquer la voie à suivre :

‘‘Écoutes souvent dans le silence de la nuit, les martyrs africains, chanter, raconter le bonheur de leur jeunesse; leurs convictions ébranlées.

Écoutes plus souvent le bruit nocturne des feuillages, ils parlent et ils racontent les danses de DJENE et du FOUTA; les danses de nos ancêtres’’…

L’échec de nombre de projets au Burkina demeure simplement dans la non considération des traditions et cultures des riverains. On a construit par exemple des latrines à Fada que les gens n’utilisaient pas et des Centres de santé maternelle et infantile mais nos mamans ont toujours continué de donner la vie à la maison. Si donc les sociologues et certains penseurs ont défini le développement sous l’angle participatif; en tenant compte des dimensions culturelles et des considérations religieuses, doit-on toujours convenir que la richesse culturelle de l’Afrique reste un des freins à son éclosion? Comment le vieux continent peut-il se hisser en ‘ ‘puisant dans l’imaginaire africain que nous ont légué nos ancêtres’’?

Autant d’interrogations que nous poserons pour mieux cerner le sujet; mais au préalable nous tenterons d’identifier quelques traits et attitudes culturels auBurkina Faso.

 

September 5, 2012

Les Sérères sont un peuple habitant le centre-ouest du Sénégal, au sud de la région de Dakar jusqu'à la frontière gambienne. Ils forment, en nombre, la troisième ethnie du Sénégal, après les Wolofs et les Peuls. Environ un sénégalais sur six est d'origine sérère. Quelques groupes Sérères sont également présents en Gambie et en Mauritanie
 
Les Sérères constituent l'une des plus anciennes populations du Sénégal. Physiquement, ils appartiennent au type nilotique, c'est-à-dire qu'ils ont une taille haute et élancée, le teint noir et les traits fins. Partis des régions de la vallée du Nil, Égypte-Nubie, ils sont passés par le Gabou (région mythique) et se sont arrêtés au niveau de la vallée du fleuve Sénégal, région qui allait devenir le Tekrour, ensuite le Fouta-Toro. Les Sérères vont d'abord partir du Tékrour à l'époque de l'empire du Ghana, où ils ont fui l'islamisation, mais surtout la sécheresse, pour arriver définitivement dans les régions du Sine-Saloum où ils ont créé les deux royaumes sérères, le Sine et le Saloum.
 
C'est la noblesse guelwar née de l'union entre lamanes (propriétaire terrien) Sérères du Sine-Saloum et aristocrate Mandingues Nanco venus du kaabu, qui régna sur ces deux royaumes qui ont tous deux été vassaux de l'empire Djolof, dont ils ont devenus indépendants à la fin du XVIe siècle, avant d'être annexés à la fin du XIXe siècle par la colonisation française. Les Sérères sont en partie, avec d'autres ethnies, les ancêtres des Wolofs. Ndiadiane N'diaye l'ancêtre des wolofs d'après la tradition orale a reçu son nom, N'diaye, des Sérères. Les Lébous sont également descendant des Sérères. 
 
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